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Hydro-Québec : vers un contrat avec New York?
Alexis Vailles
30 avril 2019
Entreprises et emplois
3 minutes à lire
941
Mis à jour le 30 avril 2019
Hydro-Québec peut-elle alimenter en électricité la ville de New York?
La semaine dernière, le maire de New York Bill de Blasio a déclaré vouloir faire en sorte que la totalité des infrastructures publiques de sa ville soient alimentées par des sources d’énergie renouvelable d’ici cinq ans.
Hydro-Québec a été mentionnée à plusieurs reprises par le maire au cours de cette allocution, qui estime qu’un contrat avec la société d’État sera réalisé.
L’annonce en fait rêver plusieurs, particulièrement les ingénieurs électriques. Et si notre société d’État pouvait alimenter en électricité l’une des plus grandes villes du monde?
Bien que la réalisation du projet soit probable, il reste toutefois quelques étapes à réaliser afin que ça se concrétise.
« Il doit d'abord y avoir une entente de négociée entre les deux partis, ce qui n'a pas encore été fait », explique Lynn St-Laurent, porte-parole chez Hydro-Québec.
La première étape pour réaliser le projet serait ensuite de construire une interconnexion avec l’État de New York. Or, la construction d’une telle infrastructure ne se fait pas sans son lot d’obstacles administratifs, autant du côté québécois que du côté new-yorkais.
« Du côté américain, les autorisations sont passées. Mais du côté québécois, il faut obtenir le feu vert de l’Office national de l’énergie du Canada, du BAPE, de la Régie de l’Énergie et du Gouvernement du Québec ».
Si les autorisations sont passées et que le contrat est obtenu, Hydro-Québec deviendrait toutefois « le fournisseur exclusif [de la ville de New York] durant toute la durée du contrat ». Le jeu en vaut donc la chandelle!
Avec une population de plus de 8,5 millions d’habitants, la ville de New York est autant peuplée que le Québec en entier, en plus de présenter des conditions climatiques similaires. Obtenir un contrat avec la métropole américaine en demanderait donc beaucoup aux centrales d’Hydro-Québec.
Mais les récentes constructions et les surplus d’électricité de la société d’État offrent une marge de manœuvre suffisante pour y parvenir.
« Hydro-Québec a ajouté plusieurs centrales à son réseau durant les dernières années, notamment le complexe de la Romaine; notre puissance installée est suffisante pour alimenter plusieurs contrats », explique Mme St-Laurent.
Lors d’un discours à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, vendredi, le PDG d’Hydro-Québec Éric Martel n’avait toutefois pas écarté la possibilité de construire d’autres barrages dans l’avenir.
Le problème ne réside toutefois pas dans la quantité de puissance installée, plutôt que dans le transport.
« Il y a beaucoup de contraintes au niveau du transport de l’énergie dans l’État de New York. La configuration du réseau de transport dans le Sud de l’État provoque de la congestion. Le contrat avec Hydro-Québec permettrait toutefois de régler ce problème en créant une nouvelle ligne permettant de contourner le réseau actuel », raconte Mme St-Laurent.
L’installation d’une interconnexion avec l’État de New York ne permettrait pas que de réaliser un potentiel contrat avec la métropole américaine; plusieurs possibilités s’offriraient à notre société d’État.
« Une fois construite, l’interconnexion posséderait une durée de vie de plusieurs décennies, ce qui outrepasserait la durée du contrat », explique Lynn St-Laurent. « Nous aurions ainsi un accès direct à l’État de New York, ce qui ouvre la porte à plusieurs opportunités, notamment pour de l’équilibrage ».
L’avenir semble donc prometteur pour de l’exportation d’énergie chez nos voisins du Sud!
La semaine dernière, le maire de New York Bill de Blasio a déclaré vouloir faire en sorte que la totalité des infrastructures publiques de sa ville soient alimentées par des sources d’énergie renouvelable d’ici cinq ans.
Hydro-Québec a été mentionnée à plusieurs reprises par le maire au cours de cette allocution, qui estime qu’un contrat avec la société d’État sera réalisé.
L’annonce en fait rêver plusieurs, particulièrement les ingénieurs électriques. Et si notre société d’État pouvait alimenter en électricité l’une des plus grandes villes du monde?
Bien que la réalisation du projet soit probable, il reste toutefois quelques étapes à réaliser afin que ça se concrétise.
Des deux côtés de la frontière
« Il doit d'abord y avoir une entente de négociée entre les deux partis, ce qui n'a pas encore été fait », explique Lynn St-Laurent, porte-parole chez Hydro-Québec.
La première étape pour réaliser le projet serait ensuite de construire une interconnexion avec l’État de New York. Or, la construction d’une telle infrastructure ne se fait pas sans son lot d’obstacles administratifs, autant du côté québécois que du côté new-yorkais.
« Du côté américain, les autorisations sont passées. Mais du côté québécois, il faut obtenir le feu vert de l’Office national de l’énergie du Canada, du BAPE, de la Régie de l’Énergie et du Gouvernement du Québec ».
Si les autorisations sont passées et que le contrat est obtenu, Hydro-Québec deviendrait toutefois « le fournisseur exclusif [de la ville de New York] durant toute la durée du contrat ». Le jeu en vaut donc la chandelle!
Hydro-Québec est prête
Avec une population de plus de 8,5 millions d’habitants, la ville de New York est autant peuplée que le Québec en entier, en plus de présenter des conditions climatiques similaires. Obtenir un contrat avec la métropole américaine en demanderait donc beaucoup aux centrales d’Hydro-Québec.
Mais les récentes constructions et les surplus d’électricité de la société d’État offrent une marge de manœuvre suffisante pour y parvenir.
« Hydro-Québec a ajouté plusieurs centrales à son réseau durant les dernières années, notamment le complexe de la Romaine; notre puissance installée est suffisante pour alimenter plusieurs contrats », explique Mme St-Laurent.
Lors d’un discours à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, vendredi, le PDG d’Hydro-Québec Éric Martel n’avait toutefois pas écarté la possibilité de construire d’autres barrages dans l’avenir.
Le problème ne réside toutefois pas dans la quantité de puissance installée, plutôt que dans le transport.
« Il y a beaucoup de contraintes au niveau du transport de l’énergie dans l’État de New York. La configuration du réseau de transport dans le Sud de l’État provoque de la congestion. Le contrat avec Hydro-Québec permettrait toutefois de régler ce problème en créant une nouvelle ligne permettant de contourner le réseau actuel », raconte Mme St-Laurent.
Des perspectives d’avenir
L’installation d’une interconnexion avec l’État de New York ne permettrait pas que de réaliser un potentiel contrat avec la métropole américaine; plusieurs possibilités s’offriraient à notre société d’État.
« Une fois construite, l’interconnexion posséderait une durée de vie de plusieurs décennies, ce qui outrepasserait la durée du contrat », explique Lynn St-Laurent. « Nous aurions ainsi un accès direct à l’État de New York, ce qui ouvre la porte à plusieurs opportunités, notamment pour de l’équilibrage ».
L’avenir semble donc prometteur pour de l’exportation d’énergie chez nos voisins du Sud!
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