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Effondrement partiel de viaduc à Québec : un manque de sécurité, selon l’APIGQ
Alexis Vailles
26 août 2019
Nouvelles
2 minutes à lire
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Les ingénieurs de la fonction publique estiment que le Ministère des Transports devrait en faire davantage en matière de sécurité.
Les travaux d’élargissement de l’autoroute Henri-IV, à Québec, ont pris une tournure dramatique, jeudi soir, alors qu’un accident de travail est survenu. Vers 23h, un viaduc en rénovation s’est partiellement effondré, provoquant des blessures à trois travailleurs. Heureusement, personne n’est décédé dans l’accident.
L'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) a aussitôt réagi, accusant le Ministère des Transports du Québec (MTQ) de ne pas avoir assuré son rôle en matière de sécurité.
« Le gouvernement a sous-traité la sécurité du public au privé », estime le président de l’APIGQ Marc-André Martin, en entrevue avec Radio-Canada.
Selon le président, les ouvrages temporaires comme les étaiements qui ont cédé durant la construction du viaduc, ne sont pas soumis à une vérification de la part du MTQ.
« On va déléguer ça à l'entrepreneur. [...] On se lave les mains, on se déresponsabilise », fustige M. Martin.
[caption id="attachment_90853" align="aligncenter" width="720"] Un viaduc s'est partiellement effondré jeudi soir à Québec, dans le cadre de travaux d'élargissement de l'autoroute Henri-IV. Trois travailleurs ont été blessés dans l'accident. (Photo : Radio-Canada).[/caption]
Toutefois, ces ouvrages temporaires ne sont pas construits de manière arbitraire : de telles structures doivent être approuvées par le sceau d’un ingénieur professionnel. M. Martin estime toutefois que le MTQ devrait effectuer une « surveillance accrue » à chaque étape de la construction de tels ouvrages, ce qui permettrait d’éviter un autre drame.
Du côté du MTQ, la porte-parole Émilie Lord confie à Radio-Canada que l’organisation attend de connaître la cause exacte de l'effondrement de la structure avant de poser un diagnostic. Selon le Ministère, la sécurité est la responsabilité des entreprises, qui « ont des ingénieurs qui sont au dossier, qui certifient la sécurité des chantiers ».
L’an dernier, un accident similaire à celui de l’autoroute Henri-IV était survenu. Un autre viaduc, situé sur l'autoroute Félix-Leclerc à Beauport, avait cédé sous le poids de la machinerie.
Les travaux d’élargissement de l’autoroute Henri-IV, à Québec, ont pris une tournure dramatique, jeudi soir, alors qu’un accident de travail est survenu. Vers 23h, un viaduc en rénovation s’est partiellement effondré, provoquant des blessures à trois travailleurs. Heureusement, personne n’est décédé dans l’accident.
L'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ) a aussitôt réagi, accusant le Ministère des Transports du Québec (MTQ) de ne pas avoir assuré son rôle en matière de sécurité.
« Le gouvernement a sous-traité la sécurité du public au privé », estime le président de l’APIGQ Marc-André Martin, en entrevue avec Radio-Canada.
Selon le président, les ouvrages temporaires comme les étaiements qui ont cédé durant la construction du viaduc, ne sont pas soumis à une vérification de la part du MTQ.
« On va déléguer ça à l'entrepreneur. [...] On se lave les mains, on se déresponsabilise », fustige M. Martin.
[caption id="attachment_90853" align="aligncenter" width="720"] Un viaduc s'est partiellement effondré jeudi soir à Québec, dans le cadre de travaux d'élargissement de l'autoroute Henri-IV. Trois travailleurs ont été blessés dans l'accident. (Photo : Radio-Canada).[/caption]
Toutefois, ces ouvrages temporaires ne sont pas construits de manière arbitraire : de telles structures doivent être approuvées par le sceau d’un ingénieur professionnel. M. Martin estime toutefois que le MTQ devrait effectuer une « surveillance accrue » à chaque étape de la construction de tels ouvrages, ce qui permettrait d’éviter un autre drame.
Du côté du MTQ, la porte-parole Émilie Lord confie à Radio-Canada que l’organisation attend de connaître la cause exacte de l'effondrement de la structure avant de poser un diagnostic. Selon le Ministère, la sécurité est la responsabilité des entreprises, qui « ont des ingénieurs qui sont au dossier, qui certifient la sécurité des chantiers ».
L’an dernier, un accident similaire à celui de l’autoroute Henri-IV était survenu. Un autre viaduc, situé sur l'autoroute Félix-Leclerc à Beauport, avait cédé sous le poids de la machinerie.
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