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Ingénieurs : voici ce qui s’est passé au colloque annuel de l’Ordre
Alexis Vailles
8 mai 2019
Nouvelles
3 minutes à lire
1 562
Mis à jour le 19 juin 2019
Les 6 et 7 mai derniers a eu lieu le colloque annuel de l’Ordre des ingénieurs. Génie-inc y était…
Au Palais des Congrès, l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et de nombreux de ses ingénieurs membres se sont réunis lundi et mardi pour y tenir une série de formations, de présentations et de conférences.
Présent sur les lieux, Génie-inc a pu assister à plusieurs des activités. Pour les ingénieurs n’ayant pas pu participer au colloque, voici donc un petit résumé des événements.
De nombreux ingénieurs ont profité du colloque pour compléter plusieurs de leurs heures de formation continue obligatoires.
En tout, 18 formations ont été données durant les deux jours, réparties en trois plages horaires. Il était donc possible pour les ingénieurs de compléter jusqu’à neuf heures de formation.
Une multitude de sujets y ont été abordés, autant techniques que pratiques. Des formations sur la communication au travail, l’efficacité énergétique, la santé et sécurité, la construction durable ou le travail d’équipe ont notamment eu lieu.
[caption id="attachment_85259" align="aligncenter" width="715"] Des centaines d'ingénieurs étaient présents au colloque annuel de l'Ordre.[/caption]
Le 6 mai, l’ingénieur en chef du nouveau pont Champlain, Guy Mailhot, a tenu une conférence sur l’historique et la progression des travaux du nouveau lien entre la Rive-Sud et Montréal.
Décrite comme « un exemple de mobilité durable », la structure devrait avoir une durée de vie de 125 ans. Des autobus, le nouveau REM et des bicyclettes pourront s’ajouter aux 50 millions de véhicules y circulant chaque année. Le pont a également été conçu pour être adapté au climat montréalais.
« Les techniques de déglaçage, comme le sel, n’avaient pas été prises en considération lors de la construction du premier pont Champlain », de raconter M. Mailhot. « Le nouveau pont a été conçu pour durer ».
En construction depuis 2015, ce nouveau pont devrait être terminé au cours des prochains mois.
[caption id="attachment_85256" align="aligncenter" width="715"] Guy Mailhot, ingénieur en chef du nouveau pont Champlain.[/caption]
Le 7 mai a eu lieu forum sur l’intelligence artificielle, animé par Patrick Masbourian. Trois chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA y étaient invités : Martin Gibert, Dominique Gautier et Sacha Leprêtre.
Les trois spécialistes ont échangé sur plusieurs des enjeux concernant l’avènement de l’IA sur le marché du travail, notamment sur le rôle qu’auront les ingénieurs dans cette transition.
« L’intelligence artificielle amène des questions sur le plan industriel, mais aussi sur le plan éthique », explique Sacha Leprêtre.
Les trois chercheurs sont d’accord pour dire que les concepteurs derrière les outils issus de l’IA, des ingénieurs, auront une grande responsabilité envers la société.
« Comme tout changement technologique, il y a de bons et de mauvais côtés. [Les ingénieurs] auront des décisions à prendre », estime Martin Gibert. « La responsabilité reste à l’humain ».
[caption id="attachment_85258" align="aligncenter" width="715"] De gauche à droite : Sacha Leprêtre, Martin Gibert, Dominique Gautier et Patrick Masbourian. [/caption]
Au Palais des Congrès, l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et de nombreux de ses ingénieurs membres se sont réunis lundi et mardi pour y tenir une série de formations, de présentations et de conférences.
Présent sur les lieux, Génie-inc a pu assister à plusieurs des activités. Pour les ingénieurs n’ayant pas pu participer au colloque, voici donc un petit résumé des événements.
Des cours, des cours, des cours
De nombreux ingénieurs ont profité du colloque pour compléter plusieurs de leurs heures de formation continue obligatoires.
En tout, 18 formations ont été données durant les deux jours, réparties en trois plages horaires. Il était donc possible pour les ingénieurs de compléter jusqu’à neuf heures de formation.
Une multitude de sujets y ont été abordés, autant techniques que pratiques. Des formations sur la communication au travail, l’efficacité énergétique, la santé et sécurité, la construction durable ou le travail d’équipe ont notamment eu lieu.
[caption id="attachment_85259" align="aligncenter" width="715"] Des centaines d'ingénieurs étaient présents au colloque annuel de l'Ordre.[/caption]
Le pont Samuel-de-Champlain
Le 6 mai, l’ingénieur en chef du nouveau pont Champlain, Guy Mailhot, a tenu une conférence sur l’historique et la progression des travaux du nouveau lien entre la Rive-Sud et Montréal.
Décrite comme « un exemple de mobilité durable », la structure devrait avoir une durée de vie de 125 ans. Des autobus, le nouveau REM et des bicyclettes pourront s’ajouter aux 50 millions de véhicules y circulant chaque année. Le pont a également été conçu pour être adapté au climat montréalais.
« Les techniques de déglaçage, comme le sel, n’avaient pas été prises en considération lors de la construction du premier pont Champlain », de raconter M. Mailhot. « Le nouveau pont a été conçu pour durer ».
En construction depuis 2015, ce nouveau pont devrait être terminé au cours des prochains mois.
[caption id="attachment_85256" align="aligncenter" width="715"] Guy Mailhot, ingénieur en chef du nouveau pont Champlain.[/caption]
Le rôle des ingénieurs dans l’avenir de l’intelligence artificielle
Le 7 mai a eu lieu forum sur l’intelligence artificielle, animé par Patrick Masbourian. Trois chercheurs et ingénieurs spécialisés en IA y étaient invités : Martin Gibert, Dominique Gautier et Sacha Leprêtre.
Les trois spécialistes ont échangé sur plusieurs des enjeux concernant l’avènement de l’IA sur le marché du travail, notamment sur le rôle qu’auront les ingénieurs dans cette transition.
« L’intelligence artificielle amène des questions sur le plan industriel, mais aussi sur le plan éthique », explique Sacha Leprêtre.
Les trois chercheurs sont d’accord pour dire que les concepteurs derrière les outils issus de l’IA, des ingénieurs, auront une grande responsabilité envers la société.
« Comme tout changement technologique, il y a de bons et de mauvais côtés. [Les ingénieurs] auront des décisions à prendre », estime Martin Gibert. « La responsabilité reste à l’humain ».
[caption id="attachment_85258" align="aligncenter" width="715"] De gauche à droite : Sacha Leprêtre, Martin Gibert, Dominique Gautier et Patrick Masbourian. [/caption]
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