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La Chine à la conquête de Mars
Vincent Orellana-pepin
9 juillet 2021
Nouvelles
3 minutes à lire
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Après le succès de sa mission Tianwen-1, pendant laquelle ses ingénieurs ont réussi à explorer Mars, la Chine veut maintenant coloniser la planète rouge.
L’homme à la tête de la China Academy of Vehicle Technology, Wang Xiaojun, a expliqué le plan en trois étapes de son pays pour la conquête de Mars. L’objectif est de débarquer sur la planète en 2033.
La première phase du plan en est une de préparation technologique. La Chine est en train de produire des robots qui pourront explorer la planète, afin d’en prendre des échantillons qu’ils rapporteront sur Terre. La seconde phase du plan implique le débarquement d'humains qui y construiront d’une base permanente. Finalement, la troisième étape consistera en l'envoi d’une flotte de vaisseaux à grande échelle pour accélérer le développement des projets chinois sur Mars.
Pour transporter ses explorateurs jusqu’à Mars, la Chine compte utiliser l’énergie nucléaire afin de propulser ses vaisseaux. Contrairement aux États-Unis, où plusieurs compagnies aérospatiales privées collaborent pour construire des méthodes d’exploration spatiale économiques, la Chine est plutôt unifiée sous un système.
Il n’est donc pas surprenant qu’elle fasse l’annonce de plan détaillée d’exploration. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’elle sera la première à permettre à des humains de s’établir sur la lune ou sur Mars. Dans cette nouvelle course engagée dans la colonisation de l’espace, il serait faux de dire que la Chine se retrouve en tête.
L’espoir des Chinois, mais aussi des Américains est que l’humain puisse un jour habiter sur la planète rouge. Le chercheur à la NASA et à la California Institute of Technology, Jesse Tarnas, croit que ce sera éventuellement possible. « Ça fait des décennies que nous avons des gens qui vivent sur la Station Spatiale Internationale (SSI). C’est un environnement extrêmement contrôlé où ils sont constamment exposés à des conditions difficiles, mais ils sont capables d’y survivre », a-t-il rapporté dans un article.
Il mentionne par contre que la vie sur la SSI est possible, puisque des ravitaillements en nourriture, en matériaux et autres nécessités proviennent constamment de la Terre. « Plus nous trouverons des façons de générer des ressources sur place et d’utiliser des matériaux de la surface de Mars, plus il sera facile de s’y établir », mentionne le chercheur.
Tarnas affirme que sur Mars, nous ne pourrions pas dépendre de l’extraction continuelle de ressources de l’environnement. Il faudrait s’assurer de toutes les réutiliser le plus possible. Cela nous permettrait d’habiter sur la planète de façon plus efficace et plus durable. C’est également une leçon qui s’applique à notre vie sur Terre… Alors, en attendant de pouvoir coloniser Mars, il reste déjà beaucoup à accomplir ici-même en matière de génie à vocation durable.
L’homme à la tête de la China Academy of Vehicle Technology, Wang Xiaojun, a expliqué le plan en trois étapes de son pays pour la conquête de Mars. L’objectif est de débarquer sur la planète en 2033.
La première phase du plan en est une de préparation technologique. La Chine est en train de produire des robots qui pourront explorer la planète, afin d’en prendre des échantillons qu’ils rapporteront sur Terre. La seconde phase du plan implique le débarquement d'humains qui y construiront d’une base permanente. Finalement, la troisième étape consistera en l'envoi d’une flotte de vaisseaux à grande échelle pour accélérer le développement des projets chinois sur Mars.
Course internationale pour la colonisation de Mars
Pour transporter ses explorateurs jusqu’à Mars, la Chine compte utiliser l’énergie nucléaire afin de propulser ses vaisseaux. Contrairement aux États-Unis, où plusieurs compagnies aérospatiales privées collaborent pour construire des méthodes d’exploration spatiale économiques, la Chine est plutôt unifiée sous un système.
Il n’est donc pas surprenant qu’elle fasse l’annonce de plan détaillée d’exploration. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’elle sera la première à permettre à des humains de s’établir sur la lune ou sur Mars. Dans cette nouvelle course engagée dans la colonisation de l’espace, il serait faux de dire que la Chine se retrouve en tête.
Pourquoi se tourner vers Mars?
L’espoir des Chinois, mais aussi des Américains est que l’humain puisse un jour habiter sur la planète rouge. Le chercheur à la NASA et à la California Institute of Technology, Jesse Tarnas, croit que ce sera éventuellement possible. « Ça fait des décennies que nous avons des gens qui vivent sur la Station Spatiale Internationale (SSI). C’est un environnement extrêmement contrôlé où ils sont constamment exposés à des conditions difficiles, mais ils sont capables d’y survivre », a-t-il rapporté dans un article.
Il mentionne par contre que la vie sur la SSI est possible, puisque des ravitaillements en nourriture, en matériaux et autres nécessités proviennent constamment de la Terre. « Plus nous trouverons des façons de générer des ressources sur place et d’utiliser des matériaux de la surface de Mars, plus il sera facile de s’y établir », mentionne le chercheur.
Tarnas affirme que sur Mars, nous ne pourrions pas dépendre de l’extraction continuelle de ressources de l’environnement. Il faudrait s’assurer de toutes les réutiliser le plus possible. Cela nous permettrait d’habiter sur la planète de façon plus efficace et plus durable. C’est également une leçon qui s’applique à notre vie sur Terre… Alors, en attendant de pouvoir coloniser Mars, il reste déjà beaucoup à accomplir ici-même en matière de génie à vocation durable.
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