Un étudiant en génie mécanique frappe un chauffeur d’autobus parce qu’il est en retard à son examen

Cet étudiant en génie mécanique à l’Université Laval a plaidé coupable à un chef d’accusation de voies de faits à l’endroit d'un chauffeur du RTC, vendredi.

Au printemps dernier, Vincent Dallaire a vraisemblablement craqué sous la pression lors de sa fin de session.

 

En se rendant à son examen final de dessin de machines, le 3 mai 2018, l’étudiant de 22 ans s’est vu refuser l’entrée dans l’autobus de la ligne 800 du Réseau des transports de la capitale (RTC), à Beauport. La cause : il avait oublié de recharger sa carte Opus, et ne possédait ainsi pas de titre valide pour monter à bord.

Le chauffeur lui a alors suggéré d’aller retirer de l’argent et de revenir 10 minutes plus tard, lorsque l’autobus suivant passerait. Mais M. Dallaire, appréhendant un retard à son examen à l'Université Laval, a insisté pour tout de même embarquer.

Essuyant un second refus de la part du chauffeur, l’étudiant en génie mécanique lui a assené un solide coup de poing au visage, puis d’ajouter qu’il allait le « tuer », avant de prendre la fuite.

Le jeune homme avait été arrêté 24 heures plus tard, puis libéré sous promesse de comparaître.

[caption id="attachment_82706" align="aligncenter" width="712"] La ligne 800 du RTC au terminus de l'Université Laval[/caption]

 

Coupable

L’agression a occasionné une commotion cérébrale au conducteur cumulant 34 ans d’expérience au RTC, en plus de lui endommager le nez. Le chauffeur a d’ailleurs dû subir une intervention chirurgicale pour le réaligner.

En comparution vendredi dernier devant le juge René de la Sablonnière, Vincent Dallaire a plaidé coupable à un chef d’accusation de voie de fait. L’observation de sa peine sera faite en mai prochain.

L’avocat de l’étudiant a déjà fait savoir qu’il comptait plaider l’absolution. Le procureur de la Couronne compte quant à lui présenter le fait que la victime soit un chauffeur d’autobus comme un facteur aggravant.

Vincent Dallaire ne possède aucun antécédent judiciaire.