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Des caméras qui imitent l’œil et le cerveau humains
Vincent Orellana-pepin
23 juillet 2021
Technologies
2 minutes à lire
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Le traitement d’images assisté par ordinateur grâce à l’intelligence artificielle devient de plus en plus efficace, comme le démontre un programme mené par la DARPA.
La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis a annoncé le lancement de son programme Fast Event-based Neuromorphic Camera and Electronics (FENCE).
Des équipes de chercheurs auront la tâche de développer un système de caméra infrarouge qui a besoin de traiter moins de données, afin d’opérer plus rapidement et de consommer moins d’énergie.
Les caméras à la fine pointe de la technologie peuvent facilement suivre des objets avec grande précision, mais elles le font en analysant de grandes quantités d’informations, ce qui demande du temps et de l’énergie.
Ceci fonctionne très bien quand la caméra traque un avion dans un ciel clair, par exemple, mais les choses se corsent si l’arrière-plan change. Elles peuvent rapidement être surchargées d’informations.
L’objectif du programme FENCE est donc de créer des caméras plus intelligentes grâce à l’utilisation de circuits neuromorphiques qui imitent le fonctionnement du cerveau humain. Ces circuits permettront de diminuer considérablement la quantité d’informations traitée par les caméras en leur montrant comment ignorer les parties de l’image qui ne sont pas importantes. Au lieu de traiter et d’analyser l’image au complet, la caméra se concentrera uniquement sur les pixels qui changeront.
Pour atteindre leur objectif, les équipes du programme FENCE cherchent à améliorer les technologies qui servent à identifier des signaux spatiaux temporels importants. Il est donc nécessaire de développer de nouveaux algorithmes servant à apprendre les signaux en question et à les traiter.
Le résultat espéré de présenterait sous la forme d’un senseur qui consommerait moins de 1,5 watt d’énergie. Puisque DARPA vise à donner à cette technologie plusieurs applications militaires, les senseurs devront être flexibles et facilement s’adapter à de nombreuses conditions différentes.
« L’objectif est de développer des senseurs intelligents qui peuvent intuitivement réduire la quantité d’information à analyser, afin de concentrer les efforts de la caméra sur les pixels les plus importants de l’image », explique la directrice de l’équipe du programme FENCE, la Dre Whitney Watson.
Photo centrale : crédit @DARPA
La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis a annoncé le lancement de son programme Fast Event-based Neuromorphic Camera and Electronics (FENCE).
Des équipes de chercheurs auront la tâche de développer un système de caméra infrarouge qui a besoin de traiter moins de données, afin d’opérer plus rapidement et de consommer moins d’énergie.
Intégration de circuits neuromorphiques
Les caméras à la fine pointe de la technologie peuvent facilement suivre des objets avec grande précision, mais elles le font en analysant de grandes quantités d’informations, ce qui demande du temps et de l’énergie.
Ceci fonctionne très bien quand la caméra traque un avion dans un ciel clair, par exemple, mais les choses se corsent si l’arrière-plan change. Elles peuvent rapidement être surchargées d’informations.
L’objectif du programme FENCE est donc de créer des caméras plus intelligentes grâce à l’utilisation de circuits neuromorphiques qui imitent le fonctionnement du cerveau humain. Ces circuits permettront de diminuer considérablement la quantité d’informations traitée par les caméras en leur montrant comment ignorer les parties de l’image qui ne sont pas importantes. Au lieu de traiter et d’analyser l’image au complet, la caméra se concentrera uniquement sur les pixels qui changeront.
Des avancées technologiques importantes
Pour atteindre leur objectif, les équipes du programme FENCE cherchent à améliorer les technologies qui servent à identifier des signaux spatiaux temporels importants. Il est donc nécessaire de développer de nouveaux algorithmes servant à apprendre les signaux en question et à les traiter.
Le résultat espéré de présenterait sous la forme d’un senseur qui consommerait moins de 1,5 watt d’énergie. Puisque DARPA vise à donner à cette technologie plusieurs applications militaires, les senseurs devront être flexibles et facilement s’adapter à de nombreuses conditions différentes.
« L’objectif est de développer des senseurs intelligents qui peuvent intuitivement réduire la quantité d’information à analyser, afin de concentrer les efforts de la caméra sur les pixels les plus importants de l’image », explique la directrice de l’équipe du programme FENCE, la Dre Whitney Watson.
Photo centrale : crédit @DARPA
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