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La réalité virtuelle pour guérir le monde réel
Vincent Orellana-pepin
30 juin 2021
Technologies
3 minutes à lire
631
Serait-il possible d’utiliser la réalité virtuelle pour traiter le nombre élevé de cas de dépression à travers le monde ?
Plus de 322 millions de personnes à travers le monde souffrent de dépression, et environ 788 000 d’entre elles en perdent la vie annuellement. Le suicide étant la deuxième plus importante cause de mort chez les 15 à 29 ans, et la pandémie de Covid-19 ayant eu des effets négatifs sur la santé mentale de beaucoup de gens, des estimations inquiétantes indiquent que le nombre de suicides dans le monde pourrait bientôt augmenter de 50 000.
Le laboratoire d’interaction humaine virtuelle de l’université Stanford s’est donc donné comme objectif de mener une étude pour déterminer si la psychothérapie centrée sur l’utilisation de la réalité virtuelle pourrait venir en aide aux personnes souffrant de dépressions. Et si c’est le cas, développer un plan de traitement efficace.
Les chercheurs ont soumis des sujets chaque semaine à une séance Zoom de psychothérapie de 50 minutes. Au moyen de casques de réalité virtuelle, ils leur ont administré un protocole de modification comportementale.
L’étude a ensuite quantifié les données relatives aux humeurs et aux symptômes de la dépression pour mesurer si des progrès étaient tangibles auprès des sujets.
Après seulement un mois, les patients qui avaient débuté leurs traitements avec une dépression mesurée à 10 sur une échelle spécialisée se sont retrouvés avec un niveau de dépression mesuré à 5 sur la même échelle.
Le laboratoire de Stanford travaille maintenant avec la maison pour aînés John Knox en Floride, afin de voir si le même progrès peut être enregistré chez ses 1200 résidents. Via leurs casques de réalité virtuelle, les aînés peuvent visiter Paris, Venise ou toute autre ville à travers le monde. Ils peuvent monter à bord de la Station spatiale internationale, ou encore participer à des activités, telles que le saut en parachute ou des rallyes automobiles.
Avec ces séances pour les aînés, les chercheurs de Stanford tentent de voir si la réalité virtuelle améliorera leur humeur, diminuera leur anxiété et réduira leur douleur, en leur redonnant une mobilité virtuelle.
L’étude auprès des résidents de la maison John Knox dure depuis plus de trois ans, et ses résultats n’ont pas encore été publiés par le laboratoire de Stanford, mais les dirigeants de la maison croient fermement que les résultats seront positifs, car les séances aident concrètement leurs clients.
La réalité virtuelle représente donc bien plus qu’un loisir ou un jeu dans ce contexte. Elle donne accès aux patients à des environnements différents et leur permet de se connecter avec des lieux ou des expériences qu’ils ne pourraient pas connaître autrement, en les soulageant au passage d’une bonne partie de leur anxiété. Alors, est-ce que la réalité virtuelle constituera dans le futur un moyen de guérir le monde réel ? C’est fort possible.
Plus de 322 millions de personnes à travers le monde souffrent de dépression, et environ 788 000 d’entre elles en perdent la vie annuellement. Le suicide étant la deuxième plus importante cause de mort chez les 15 à 29 ans, et la pandémie de Covid-19 ayant eu des effets négatifs sur la santé mentale de beaucoup de gens, des estimations inquiétantes indiquent que le nombre de suicides dans le monde pourrait bientôt augmenter de 50 000.
Le laboratoire d’interaction humaine virtuelle de l’université Stanford s’est donc donné comme objectif de mener une étude pour déterminer si la psychothérapie centrée sur l’utilisation de la réalité virtuelle pourrait venir en aide aux personnes souffrant de dépressions. Et si c’est le cas, développer un plan de traitement efficace.
Étude clinique
Les chercheurs ont soumis des sujets chaque semaine à une séance Zoom de psychothérapie de 50 minutes. Au moyen de casques de réalité virtuelle, ils leur ont administré un protocole de modification comportementale.
L’étude a ensuite quantifié les données relatives aux humeurs et aux symptômes de la dépression pour mesurer si des progrès étaient tangibles auprès des sujets.
Après seulement un mois, les patients qui avaient débuté leurs traitements avec une dépression mesurée à 10 sur une échelle spécialisée se sont retrouvés avec un niveau de dépression mesuré à 5 sur la même échelle.
Applications à plus grande échelle
Le laboratoire de Stanford travaille maintenant avec la maison pour aînés John Knox en Floride, afin de voir si le même progrès peut être enregistré chez ses 1200 résidents. Via leurs casques de réalité virtuelle, les aînés peuvent visiter Paris, Venise ou toute autre ville à travers le monde. Ils peuvent monter à bord de la Station spatiale internationale, ou encore participer à des activités, telles que le saut en parachute ou des rallyes automobiles.
Avec ces séances pour les aînés, les chercheurs de Stanford tentent de voir si la réalité virtuelle améliorera leur humeur, diminuera leur anxiété et réduira leur douleur, en leur redonnant une mobilité virtuelle.
L’étude auprès des résidents de la maison John Knox dure depuis plus de trois ans, et ses résultats n’ont pas encore été publiés par le laboratoire de Stanford, mais les dirigeants de la maison croient fermement que les résultats seront positifs, car les séances aident concrètement leurs clients.
La réalité virtuelle représente donc bien plus qu’un loisir ou un jeu dans ce contexte. Elle donne accès aux patients à des environnements différents et leur permet de se connecter avec des lieux ou des expériences qu’ils ne pourraient pas connaître autrement, en les soulageant au passage d’une bonne partie de leur anxiété. Alors, est-ce que la réalité virtuelle constituera dans le futur un moyen de guérir le monde réel ? C’est fort possible.
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