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Polytechnique : un projet pilote sur le traitement des eaux usées par des saules
Alexis Vailles
10 septembre 2019
Technologies
2 minutes à lire
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Mis à jour le 10 septembre 2019
À l’aide d’étudiants et de plusieurs entreprises, ce professeur de la Poly développe un moyen bien original de traiter les eaux usées…
Les entreprises Waste Management, Ramea phytotechnologies et l’Institut de recherche en biologie végétale du Jardin botanique de Montréal se sont jointes à la Polytechnique et au professeur de génie civil Yves Comeau pour le projet.
Spécialiste en traitement des eaux usées, le professeur met au point un projet pilote de phytotraitement et de valorisation du lixiviat, c’est-à-dire d’épuration par des plantes, plutôt que par l’utilisation de produits chimiques.
Le projet d’une valeur de 1,2 millions $, nommé PhytoVaLix, est développé sur un lieu d’enfouissement technique à Sainte-Sophie, dans les Laurentides. On y retrouve des eaux usées issues de la « percolation des précipitations à travers les matières résiduelles en décomposition », qui contiennent de l’azote, de la matière organique, et des contaminants.
« L’eau et les matières organiques et inorganiques issues des déchets présentent une réelle valeur en nutriments pour les plantes », explique Yves Comeau sur le site web de la Polytechnique.
L’objectif est ainsi d’implanter un cycle d’économie circulaire, où les eaux usées des déchets sont utilisées pour la pousse de végétation, qui absorbent des gaz à effets de serre avant de les transformer en oxygène.
Le projet pourrait générer de nombreux bénéfices, tant sur le plan environnemental qu’économique. Déjà, l’entreprise Waste Management, qui possède des installations au Canada et aux États-Unis, y voit un potentiel de croissance.
La plante choisie par le professeur Comeau : les saules! Ces arbres, réputés pour leur croissance rapide, possèdent des propriétés absorbantes fort intéressantes. Les eaux usées des sites d’enfouissement, nommées le lixiviat, permettraient de doubler la croissance des arbres.
Déjà, près de 160 000 saules ont été plantés sur une superficie de neuf hectares, dans les secteurs qui ne sont plus en exploitation du site d’enfouissement de Sainte-Sophie.
Voilà donc une belle manière de transformer un dépotoir à déchets en un jardin de saules!
Les entreprises Waste Management, Ramea phytotechnologies et l’Institut de recherche en biologie végétale du Jardin botanique de Montréal se sont jointes à la Polytechnique et au professeur de génie civil Yves Comeau pour le projet.
Spécialiste en traitement des eaux usées, le professeur met au point un projet pilote de phytotraitement et de valorisation du lixiviat, c’est-à-dire d’épuration par des plantes, plutôt que par l’utilisation de produits chimiques.
Le projet d’une valeur de 1,2 millions $, nommé PhytoVaLix, est développé sur un lieu d’enfouissement technique à Sainte-Sophie, dans les Laurentides. On y retrouve des eaux usées issues de la « percolation des précipitations à travers les matières résiduelles en décomposition », qui contiennent de l’azote, de la matière organique, et des contaminants.
« L’eau et les matières organiques et inorganiques issues des déchets présentent une réelle valeur en nutriments pour les plantes », explique Yves Comeau sur le site web de la Polytechnique.
L’objectif est ainsi d’implanter un cycle d’économie circulaire, où les eaux usées des déchets sont utilisées pour la pousse de végétation, qui absorbent des gaz à effets de serre avant de les transformer en oxygène.
Le projet pourrait générer de nombreux bénéfices, tant sur le plan environnemental qu’économique. Déjà, l’entreprise Waste Management, qui possède des installations au Canada et aux États-Unis, y voit un potentiel de croissance.
Un jardin de saules
La plante choisie par le professeur Comeau : les saules! Ces arbres, réputés pour leur croissance rapide, possèdent des propriétés absorbantes fort intéressantes. Les eaux usées des sites d’enfouissement, nommées le lixiviat, permettraient de doubler la croissance des arbres.
Déjà, près de 160 000 saules ont été plantés sur une superficie de neuf hectares, dans les secteurs qui ne sont plus en exploitation du site d’enfouissement de Sainte-Sophie.
Voilà donc une belle manière de transformer un dépotoir à déchets en un jardin de saules!
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