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Les perspectives d’emploi en génie au Québec d’ici 2030
Sophie Ginoux
4 mai 2021
Métiers du génie
2 minutes à lire
2 347
Une étude réalisée pour l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) indique les principales tendances qui se dessineront dans cette profession au cours des prochaines années.
L’étude exhaustive commandée par l’OIQ révèle tout d’abord qu’entre 2015 et 2019, le nombre de diplômés en génie a augmenté de 27 %, ce qui constitue selon la présidente de l’Ordre, Kathy Baig, une excellente nouvelle. Comme elle l’a confié à La Presse, « C’est super intéressant de constater qu’on est une profession attrayante. Le nombre d’étudiants est à la hausse dans les universités, ce qui est bon pour la relève ».
L’attrait pour le métier d’ingénieur est lié au salaire, souvent deux fois plus élevé que celui moyen des Québécois, ainsi qu’à des conditions de travail enviables en termes d’avantages sociaux et de formation continue. Il s’agit également d’un secteur d’activités dynamique, diversifié et ouvert à tous les types de profils, ce qui intéresse un nombre croissant d’immigrants et de femmes.
D’ici 2030, l’économie québécoise aura besoin de 51 304 nouveaux ingénieurs et professionnels en génie. Si la tendance se maintient, ces postes pourraient être comblés par de nouveaux diplômés et l’arrivée de talents étrangers.
L’étude de l’OIQ indique toutefois que certaines régions, comme l’Outaouais et la Gaspésie, ainsi que certaines disciplines, comme la conception de logiciels et le transport électrique, dont les besoins vont augmenter de 50%, pourraient connaître des pénuries de personnel. Hydro-Québec, dont les perspectives de développement sont ambitieuses, aura également besoin d’ingénieurs électriques, mécaniques et chimiques.
Pour répondre à ces besoins, Kathy Baig suggère de miser sur la formation et de faciliter le passage d’une spécialité à une autre, notamment pour les ingénieurs qui veulent se recycler : « On pense à des microprogrammes ou des passerelles. Les universités font déjà beaucoup pour adapter leur formation à la réalité du travail, mais il reste du travail à faire. »
La présidente de l’OIQ estime également qu’il faut attirer plus de femmes dans la profession (elles ne représentent pour l’instant que 15% des ingénieurs au Québec) et assurer la rétention de plus d’étudiants étrangers qui repartent une fois leur diplôme obtenu.
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Source : La Presse
L’étude exhaustive commandée par l’OIQ révèle tout d’abord qu’entre 2015 et 2019, le nombre de diplômés en génie a augmenté de 27 %, ce qui constitue selon la présidente de l’Ordre, Kathy Baig, une excellente nouvelle. Comme elle l’a confié à La Presse, « C’est super intéressant de constater qu’on est une profession attrayante. Le nombre d’étudiants est à la hausse dans les universités, ce qui est bon pour la relève ».
L’attrait pour le métier d’ingénieur est lié au salaire, souvent deux fois plus élevé que celui moyen des Québécois, ainsi qu’à des conditions de travail enviables en termes d’avantages sociaux et de formation continue. Il s’agit également d’un secteur d’activités dynamique, diversifié et ouvert à tous les types de profils, ce qui intéresse un nombre croissant d’immigrants et de femmes.
Filières d’avenir
D’ici 2030, l’économie québécoise aura besoin de 51 304 nouveaux ingénieurs et professionnels en génie. Si la tendance se maintient, ces postes pourraient être comblés par de nouveaux diplômés et l’arrivée de talents étrangers.
L’étude de l’OIQ indique toutefois que certaines régions, comme l’Outaouais et la Gaspésie, ainsi que certaines disciplines, comme la conception de logiciels et le transport électrique, dont les besoins vont augmenter de 50%, pourraient connaître des pénuries de personnel. Hydro-Québec, dont les perspectives de développement sont ambitieuses, aura également besoin d’ingénieurs électriques, mécaniques et chimiques.
Pour répondre à ces besoins, Kathy Baig suggère de miser sur la formation et de faciliter le passage d’une spécialité à une autre, notamment pour les ingénieurs qui veulent se recycler : « On pense à des microprogrammes ou des passerelles. Les universités font déjà beaucoup pour adapter leur formation à la réalité du travail, mais il reste du travail à faire. »
La présidente de l’OIQ estime également qu’il faut attirer plus de femmes dans la profession (elles ne représentent pour l’instant que 15% des ingénieurs au Québec) et assurer la rétention de plus d’étudiants étrangers qui repartent une fois leur diplôme obtenu.
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Source : La Presse
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