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La NASA souhaite envoyer des Canadiens sur la Lune
Radio Canada
16 novembre 2018
Technologies
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Inexplorée depuis 1972, la Lune pourrait accueillir, dans un avenir rapproché, des astronautes du Canada...
Au cours d’un voyage de deux jours à Ottawa, Jim Bridenstine, directeur de la NASA, a déclaré qu’un programme lunaire reconstitué était le premier pas vers une exploration spatiale plus profonde, y compris une mission sur Mars. Il souhaite que des astronautes canadiens marchent sur la Lune dans un avenir proche.
« Si les Canadiens souhaitent participer à des missions à la surface de la Lune avec des astronautes [américains], nous nous en félicitons. Nous voulons que ce jour se concrétise », a dit M. Bridenstine dans un son discours devant l’Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC).
« Nous pensons qu’il serait fantastique pour le monde de voir à la surface de la Lune des personnes qui ne portent pas seulement le drapeau américain, mais ceux d’autres pays », a-t-il poursuivi.
Les États-Unis recherchent un large soutien international pour leur nouvelle initiative lunaire, a ajouté M. Bridenstine. Il a ajouté que la NASA souhaitait aussi bénéficier de l’expertise du Canada en intelligence artificielle et en robotique, ce qui pourrait inclure un bras canadien de nouvelle génération sur la station spatiale et d’autres technologies dans la conception.
Dans l’immédiat, la NASA se lance dans la création de Lunar Gateway, une nouvelle station spatiale qu’elle envisage d’envoyer en orbite autour de la Lune à partir de 2021. L’agence souhaite créer une « architecture lunaire durable » qui permettrait des allers et retours fréquents de personnes et de pièces d’équipement, a mentionné M. Bridenstine.
Le ministre canadien de l’Innovation, Navdeep Bains, qui a déjà vanté les pôles d’intelligence artificielle en Ontario et au Québec, affirme que le gouvernement était déterminé à maintenir son partenariat avec la NASA, mais sans donner de détails.
Le ministre explique que le gouvernement canadien est toujours au coeur d’une révision de ses projets dans l’espace et qu’il travaille toujours sur une politique de l’espace très attendue. Elle aura de multiples facettes et sera rendue publique avant les élections fédérales de l’automne prochain.
« À ce moment, nous ne voudrions rien exclure. Nous avons démontré très clairement que nous souhaitons travailler avec la NASA. Nous voulons également collaborer avec d’autres alliés », a ajouté M. Bains
Aller en orbite autour de la Lune, c’est le rêve de Joshua Kutryk et de Jennifer Sidey. Ces deux nouveaux astronautes canadiens portent leur regard au-delà de la Station spatiale internationale.
Dans une entrevue en juin 2017, depuis Houston, M. Kutryk rappelait que le Canada a des engagements avec ses partenaires internationaux liés à la Station spatiale jusqu’en 2024. L’Albertain de 36 ans avait tout de même fait valoir que le plan pour les années subséquentes commençait déjà à être défini.
« Nous n’avons pas réglé les détails, mais nous savons qu’il comprendra de nouvelles destinations, probablement la Lune et puis Mars », a dit M. Kutryk, ajoutant s’attendre à ce que le Canada recherche et obtienne un rôle important.
« Je crois que nous vivons dans une ère où nous verrons des humains, y compris des Canadiens, possiblement retourner à la Lune. Et c’est super excitant pour moi d’envisager une telle chose », affirmait l’astronaute canadien.
Jennifer Sidey affirmait que se rendre en orbite autour de la Lune, ou dans le milieu cislunaire, figurait à son ordre du jour. « Certainement, je suis intéressée à l’idée de l’espace lointain et de vols plus longs, pour repousser nos limites en quelque sorte. Le milieu cislunaire pour nous sera incroyablement important comme passerelle pour mettre des personnes en orbite et peut-être retourner sur la Lune », soutenait la Calgarienne de 29 ans.
Au cours d’un voyage de deux jours à Ottawa, Jim Bridenstine, directeur de la NASA, a déclaré qu’un programme lunaire reconstitué était le premier pas vers une exploration spatiale plus profonde, y compris une mission sur Mars. Il souhaite que des astronautes canadiens marchent sur la Lune dans un avenir proche.
« Si les Canadiens souhaitent participer à des missions à la surface de la Lune avec des astronautes [américains], nous nous en félicitons. Nous voulons que ce jour se concrétise », a dit M. Bridenstine dans un son discours devant l’Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC).
« Nous pensons qu’il serait fantastique pour le monde de voir à la surface de la Lune des personnes qui ne portent pas seulement le drapeau américain, mais ceux d’autres pays », a-t-il poursuivi.
Les États-Unis recherchent un large soutien international pour leur nouvelle initiative lunaire, a ajouté M. Bridenstine. Il a ajouté que la NASA souhaitait aussi bénéficier de l’expertise du Canada en intelligence artificielle et en robotique, ce qui pourrait inclure un bras canadien de nouvelle génération sur la station spatiale et d’autres technologies dans la conception.
Dans l’immédiat, la NASA se lance dans la création de Lunar Gateway, une nouvelle station spatiale qu’elle envisage d’envoyer en orbite autour de la Lune à partir de 2021. L’agence souhaite créer une « architecture lunaire durable » qui permettrait des allers et retours fréquents de personnes et de pièces d’équipement, a mentionné M. Bridenstine.
Réactions officielles canadiennes
Le ministre canadien de l’Innovation, Navdeep Bains, qui a déjà vanté les pôles d’intelligence artificielle en Ontario et au Québec, affirme que le gouvernement était déterminé à maintenir son partenariat avec la NASA, mais sans donner de détails.
Le ministre explique que le gouvernement canadien est toujours au coeur d’une révision de ses projets dans l’espace et qu’il travaille toujours sur une politique de l’espace très attendue. Elle aura de multiples facettes et sera rendue publique avant les élections fédérales de l’automne prochain.
« À ce moment, nous ne voudrions rien exclure. Nous avons démontré très clairement que nous souhaitons travailler avec la NASA. Nous voulons également collaborer avec d’autres alliés », a ajouté M. Bains
Destination Lune : ces deux nouveaux astronautes canadiens visent haut
Aller en orbite autour de la Lune, c’est le rêve de Joshua Kutryk et de Jennifer Sidey. Ces deux nouveaux astronautes canadiens portent leur regard au-delà de la Station spatiale internationale.
Dans une entrevue en juin 2017, depuis Houston, M. Kutryk rappelait que le Canada a des engagements avec ses partenaires internationaux liés à la Station spatiale jusqu’en 2024. L’Albertain de 36 ans avait tout de même fait valoir que le plan pour les années subséquentes commençait déjà à être défini.
« Nous n’avons pas réglé les détails, mais nous savons qu’il comprendra de nouvelles destinations, probablement la Lune et puis Mars », a dit M. Kutryk, ajoutant s’attendre à ce que le Canada recherche et obtienne un rôle important.
« Je crois que nous vivons dans une ère où nous verrons des humains, y compris des Canadiens, possiblement retourner à la Lune. Et c’est super excitant pour moi d’envisager une telle chose », affirmait l’astronaute canadien.
Jennifer Sidey affirmait que se rendre en orbite autour de la Lune, ou dans le milieu cislunaire, figurait à son ordre du jour. « Certainement, je suis intéressée à l’idée de l’espace lointain et de vols plus longs, pour repousser nos limites en quelque sorte. Le milieu cislunaire pour nous sera incroyablement important comme passerelle pour mettre des personnes en orbite et peut-être retourner sur la Lune », soutenait la Calgarienne de 29 ans.
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