Le gouvernement du Canada investit dans la recherche à la Polytechnique

La Polytechnique bénéficiera d’une subvention de plus de 10 millions de dollars en recherche pour la prochaine année...

Plusieurs universités et facultés de génie québécoises ont bénéficié cette semaine de financement à la recherche de la part du Programme de subventions à la découverte du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

La Polytechnique en fait partie, ayant reçu une enveloppe de 10 millions $, qui sera répartie parmi une quarantaine de chercheurs. Cette somme s’inscrit dans les 588 millions $ d’investissement dans la recherche en sciences et en génie annoncés par le par le gouvernement fédéral au moi de mai.

« Le financement que nous annonçons aujourd'hui témoigne de notre engagement ferme et durable envers les sciences et les chercheurs », a déclaré la ministre des Sciences et des Sports Kirsty Duncan, présente à la Polytechnique hier.

« Avec l’appui du CRSNG, [nos chercheurs] peuvent laisser libre cours à leur créativité et explorer des avenues prometteuses », estime pour sa part le directeur général adjoint et directeur de la formation et de la recherche de la Polytechnique, François Bertrand.

Le Programme de subventions à la découverte du CRSNG remet à chaque année des bourses à la recherche dans le milieu des sciences et du génie. Il se distingue des autres types de subventions par la flexibilité qu’il accorde aux chercheurs bénéficiaires.

 

La Poly adhère au programme de diversité en recherche

Outre la subvention du CRSNG, la Polytechnique a également fait part de son engagement d’adhérer au programme canadien Dimensions : équité, diversité et inclusion en recherche.

Inspiré de la charte britannique Athena SWAN (Scientific Women’s Academic Network), le programme a pour objectif d’éliminer les « obstacles systémiques » qui peuvent freiner les chercheurs issus d’un groupe défavorisé ou minoritaire.

« Nous souscrivons entièrement à la charte Dimensions et nous nous engageons à stimuler l’intégration des principes qui en font partie », a déclaré François Bertrand à ce propos.

À la Polytechnique en 2018-2019, 58% des finissants au doctorat et 46% des finissants à la maîtrise étaient des étudiants internationaux. Également, 28% des diplômés étaient des femmes, ce qui en fait l’un des plus haut quotas pour une école de génie au pays.