Cégep de Rimouski : des entreprises tentent de sauver la technique en génie du bâtiment

Menacé d’extinction par manque de financement, la survie du programme est défendue par plusieurs entreprises de la région du Bas-Saint-Laurent...

Ainsi, d’après ce que rapporte L’Avantage, ces organisations ont unis leurs voix et adressé une lettre au ministre québécois de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge.

Quatre entreprises ont signé la lettre : Camec Inc. (de Saint-Anaclet), Decartecq (à Amqui), Stantec (Rimouski) ainsi que l’Ordre des technologues professionnels du Québec.

Dans leur lettre, les entreprises somment le ministre Roberge de préserver le programme, en rappelant l’importance de former de l’expertise dans le domaine du bâtiment à même la région.

« [La] rareté de main-d’oeuvre, combinée à un faible taux de diplômés, nous inquiète profondément, comme employeur de technologues en génie du bâtiment (mécanique du bâtiment) au Bas-Saint-Laurent », y écrivent-ils, souhaitant attirer l’attention du ministre sur « l’importance de tout mettre en oeuvre afin de corriger la situation ».

Le coordonnateur du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski (SEECR), Alain Dion, et la coordonnatrice du programme de génie du bâtiment, Nathalie Poirier, estiment que le mode de financement du programme doit être revu.

« Il faut absolument revoir le mode de financement de l’enseignement collégial pour relancer ce programme cette année, mais également pour assurer le maintien et même le développement de l’ensemble de nos programmes d’études sur notre territoire », confient-ils à L’Avantage.

Le Cégep de Rimouski est spécialisé en DEC de type technique : sur les 2600 étudiants annuellement, plus de 60% sont inscrits à l’un des 18 programmes techniques offerts par l’établissement.

Cinq de ces techniques sont offertes dans un domaine du génie : en plus du génie du bâtiment, il est possible de s’y inscrire en génie mécanique, en électronique, en génie civil, ou en mécanique industrielle.