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Un leader du génie biomédical
Alexis Vailles
9 mai 2019
Histoires à succès
3 minutes à lire
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Mis à jour le 9 mai 2019
Ce professeur de la Polytechnique s’impose depuis plusieurs années comme une sommité dans le domaine biomédical. Et ses exploits ne passent pas inaperçus...
L’ingénieur Carl-Éric Aubin a toujours été passionné par le secteur biomédical. Après plus de 20 ans de carrière à oeuvrer dans le milieu comme chercheur et professeur, ses projets pour l’avenir sont encore nombreux et ambitieux.
La semaine dernière, M. Aubin s’est vu décerné un Prix Mérite par La Fondation et Alumni de Polytechnique pour l’ensemble de sa carrière.
Joint par Génie-inc, il a bien voulu nous parler de ses travaux de recherche et de son parcours professionnel.
J’étais vraiment fier de recevoir ce prix, surtout parce qu’il provient des diplômés et de la fondation de Polytechnique. Contrairement à certaines distinctions, il ne fallait pas appliquer pour recevoir ce prix; on était plutôt choisi, ce qui constitue un grand honneur. J’étais aussi le premier professeur à recevoir le prix; ce sont habituellement des ingénieurs de l’industrie qui sont récompensés.
Lorsque j’ai fait mon baccalauréat, le génie biomédical n’existait pas. J’avais toujours été intéressé par la médecine, mais j’aimais l’approche de l’ingénieur. Je souhaitais donc combiner les deux. Le génie mécanique constituait une option intéressante pour se spécialiser dans le milieu. À travers divers projets étudiants, j’ai eu plusieurs opportunités de travailler avec des projets dans le milieu médical, et ça a été pour moi une révélation.
La scoliose est une maladie qui touche beaucoup de monde, particulièrement les enfants. On y retrouve aussi des composantes biomécaniques importantes dans la recherche de traitement; mon bagage en génie mécanique était donc particulièrement bien adapté pour trouver des solutions.
La technologie est également très pratique dans le milieu : les représentations et simulations sur ordinateur permettent de bien représenter numériquement les traitements employés pour la scoliose et de les améliorer.
Le premier projet sur lequel j’ai travaillé était en collaboration avec un médecin orthopédiste à l’hôpital Sainte-Justine. C’est là que j’en ai beaucoup appris sur les maladies de cette nature, qui, comme je l’ai mentionné, affectent beaucoup les enfants.
Bien sûr! J’ai toujours souhaité faire de la recherche. Être professeur à l'université permet de faire de la formation et de vivre de sa recherche, en plus d’œuvrer dans un secteur d’intérêt. Ça fait maintenant 23 ans que j’enseigne à la Polytechnique.
Avec les nouvelles technologies, la recherche peut être exercée à plusieurs endroits. Aussi, la Polytechnique et le CHU Sainte-Justine sont très proches géographiquement : une quinzaine de minutes à pied sépare les deux institutions. Ça me permet de tenir des laboratoires de recherche dans les deux endroits.
Le secteur biomédical est un secteur extrêmement dynamique. C’est un système qui a gagné à ce que les gens travaillent ensemble de manière cohérente, de façon à ce que l’on puisse collectivement mieux réaliser le développement des innovations.
Le Québec est reconnu pour faire de très bonnes recherches, mais il reste à bien implanter ces recherches dans le système de santé.
Une des avenues sur laquelle je travaille depuis trois que je souhaite explorer davantage est de diriger l’Institut TransMedTech, qui est un écosystème d’innovation ouverte ayant pour objectif d’accompagner des chercheurs en santé.
L’ingénieur Carl-Éric Aubin a toujours été passionné par le secteur biomédical. Après plus de 20 ans de carrière à oeuvrer dans le milieu comme chercheur et professeur, ses projets pour l’avenir sont encore nombreux et ambitieux.
La semaine dernière, M. Aubin s’est vu décerné un Prix Mérite par La Fondation et Alumni de Polytechnique pour l’ensemble de sa carrière.
Joint par Génie-inc, il a bien voulu nous parler de ses travaux de recherche et de son parcours professionnel.
Quelle a été votre réaction lorsque vous avez reçu un Prix Mérite?
J’étais vraiment fier de recevoir ce prix, surtout parce qu’il provient des diplômés et de la fondation de Polytechnique. Contrairement à certaines distinctions, il ne fallait pas appliquer pour recevoir ce prix; on était plutôt choisi, ce qui constitue un grand honneur. J’étais aussi le premier professeur à recevoir le prix; ce sont habituellement des ingénieurs de l’industrie qui sont récompensés.
Vous avez étudié en génie mécanique mais vous vous êtes spécialisé dans le secteur de la santé. Pourquoi ne pas avoir étudié directement en génie biomédical?
Lorsque j’ai fait mon baccalauréat, le génie biomédical n’existait pas. J’avais toujours été intéressé par la médecine, mais j’aimais l’approche de l’ingénieur. Je souhaitais donc combiner les deux. Le génie mécanique constituait une option intéressante pour se spécialiser dans le milieu. À travers divers projets étudiants, j’ai eu plusieurs opportunités de travailler avec des projets dans le milieu médical, et ça a été pour moi une révélation.
Vos travaux de recherche portent les maladies musculosquelettiques, particulièrement sur la scoliose. Pourquoi vous êtes-vous dirigé dans ce milieu?
La scoliose est une maladie qui touche beaucoup de monde, particulièrement les enfants. On y retrouve aussi des composantes biomécaniques importantes dans la recherche de traitement; mon bagage en génie mécanique était donc particulièrement bien adapté pour trouver des solutions.
La technologie est également très pratique dans le milieu : les représentations et simulations sur ordinateur permettent de bien représenter numériquement les traitements employés pour la scoliose et de les améliorer.
Et qu’est-ce qui vous a amené à travailler au CHU Sainte-Justine?
Le premier projet sur lequel j’ai travaillé était en collaboration avec un médecin orthopédiste à l’hôpital Sainte-Justine. C’est là que j’en ai beaucoup appris sur les maladies de cette nature, qui, comme je l’ai mentionné, affectent beaucoup les enfants.
Vous êtes également professeur à la Polytechnique. Avez-vous toujours voulu occuper ce travail?
Bien sûr! J’ai toujours souhaité faire de la recherche. Être professeur à l'université permet de faire de la formation et de vivre de sa recherche, en plus d’œuvrer dans un secteur d’intérêt. Ça fait maintenant 23 ans que j’enseigne à la Polytechnique.
Comment faites-vous pour conjuguer à la fois vos travaux de recherche et votre charge de cours?
Avec les nouvelles technologies, la recherche peut être exercée à plusieurs endroits. Aussi, la Polytechnique et le CHU Sainte-Justine sont très proches géographiquement : une quinzaine de minutes à pied sépare les deux institutions. Ça me permet de tenir des laboratoires de recherche dans les deux endroits.
Y a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez faire pour améliorer le secteur biomédical au Québec?
Le secteur biomédical est un secteur extrêmement dynamique. C’est un système qui a gagné à ce que les gens travaillent ensemble de manière cohérente, de façon à ce que l’on puisse collectivement mieux réaliser le développement des innovations.
Le Québec est reconnu pour faire de très bonnes recherches, mais il reste à bien implanter ces recherches dans le système de santé.
Quels sont vos plans pour l’avenir?
Une des avenues sur laquelle je travaille depuis trois que je souhaite explorer davantage est de diriger l’Institut TransMedTech, qui est un écosystème d’innovation ouverte ayant pour objectif d’accompagner des chercheurs en santé.
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