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Un(e) ingénieur(e) en géomatique, ça fait quoi?
Alexis Vailles
13 mai 2019
Métiers du génie
3 minutes à lire
10 612
Mis à jour le 13 mai 2019
Cette spécialisation du génie polyvalente, bien que nouvelle, est déjà très recherchée par les employeurs! En quoi consiste-t-elle?
Le génie géomatique est une spécialisation de génie peu connu du commun des mortels. Et pour cause : sur les quelques 65 000 ingénieurs dans la province, moins de 200 sont spécialisés dans ce domaine!
Mais en quoi consiste exactement cette profession? En voici les principales caractéristiques!
Dans le cadre de son travail, l’ingénieur en géomatique a pour rôle de concevoir et gérer des logiciels et des systèmes informatiques de données géographiques, généralement pour le compte d’une entreprise visant l’exploitation ou l’entretien d’un sol ou d’un milieu naturel.
L’ingénieur géomatique doit ainsi générer de l’imagerie numérique et des bases données à partir de photographie 3D, d’images satellites, des rapports d’arpentage et des systèmes GPS.
La profession est donc un croisement unique entre géographie, génie logiciel, aérospatiale et arpentage. Des habiletés en programmation, en mathématiques, en géométrie, entre autres, sont requises pour accomplir le travail.
Comme il existe très peu d’ingénieurs géomatiques dans la province, il est difficile d’en estimer précisément le salaire moyen. Néanmoins, d’après les données du site Métiers Québec, on estime qu’un professionnel du génie géomatique gagne en moyenne 72 000 $ par année, un montant inférieur à la moyenne des ingénieurs québécois, qui est de 101 726 $.
Cet écart avec la moyenne s’explique toutefois par le fait que la profession est relativement nouvelle. Conséquemment, les ingénieurs géomatiques sont généralement plus jeunes que leurs collègues issus de d’autres spécialisations, expliquant le revenu plus faible.
L’employabilité est aussi très bonne : d'après l’Université Laval, tous les ingénieurs spécialisés dans ce domaine se trouvent un emploi! Il y aurait même une pénurie dans le domaine : l’université estime que le marché du travail pourrait accueillir 7 fois l’effectif actuel d’ingénieurs en géomatique.
[caption id="attachment_85509" align="aligncenter" width="715"] L'Université Laval estime que le marché du travail pourrait accueillir 7 fois l’effectif actuel d’ingénieurs en géomatique.[/caption]
Pour travailler avec le titre officiel d’ingénieur géomatique, il faut compléter son baccalauréat de quatre ans dans le domaine, en plus d’être membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ).
Au Québec, l’Université Laval est seule université à offrir le baccalauréat en génie géomatique. Plusieurs ouvertures à la maîtrise sont toutefois possibles dans d’autres établissements.
Le génie géomatique est souvent complémentaire à de nombreuses autres spécialisations de génie qui exercent sur le terrain, comme le génie civil, le génie forestier, le génie agricole ou le génie des mines.
Conséquemment les secteurs d’emploi sont nombreux et diversifiés : des postes sont disponibles dans l’industrie forestière, l’industrie minière, sur des chantiers de construction, le secteur pétrolier, le milieu énergétique et la fonction publique.
Ainsi, il est possible de travailler au sein de nombreuses entreprises, comme le Ministère des ressources naturelles, Hydro-Québec, les diverses municipalités et MRC, la Société de transports de Montréal (STM), Énergir, ainsi que les firmes de génie-conseil comme Stantec, CIMA+ ou Norda Stelo.
C’est facile! Vous n’avez qu’à rechercher parmi les centaines d’offres d’emploi publiées sur Génie-inc chaque semaine!
Le génie géomatique est une spécialisation de génie peu connu du commun des mortels. Et pour cause : sur les quelques 65 000 ingénieurs dans la province, moins de 200 sont spécialisés dans ce domaine!
Mais en quoi consiste exactement cette profession? En voici les principales caractéristiques!
Les tâches de l’ingénieur géomatique
Dans le cadre de son travail, l’ingénieur en géomatique a pour rôle de concevoir et gérer des logiciels et des systèmes informatiques de données géographiques, généralement pour le compte d’une entreprise visant l’exploitation ou l’entretien d’un sol ou d’un milieu naturel.
L’ingénieur géomatique doit ainsi générer de l’imagerie numérique et des bases données à partir de photographie 3D, d’images satellites, des rapports d’arpentage et des systèmes GPS.
La profession est donc un croisement unique entre géographie, génie logiciel, aérospatiale et arpentage. Des habiletés en programmation, en mathématiques, en géométrie, entre autres, sont requises pour accomplir le travail.
Le salaire
Comme il existe très peu d’ingénieurs géomatiques dans la province, il est difficile d’en estimer précisément le salaire moyen. Néanmoins, d’après les données du site Métiers Québec, on estime qu’un professionnel du génie géomatique gagne en moyenne 72 000 $ par année, un montant inférieur à la moyenne des ingénieurs québécois, qui est de 101 726 $.
Cet écart avec la moyenne s’explique toutefois par le fait que la profession est relativement nouvelle. Conséquemment, les ingénieurs géomatiques sont généralement plus jeunes que leurs collègues issus de d’autres spécialisations, expliquant le revenu plus faible.
L’employabilité est aussi très bonne : d'après l’Université Laval, tous les ingénieurs spécialisés dans ce domaine se trouvent un emploi! Il y aurait même une pénurie dans le domaine : l’université estime que le marché du travail pourrait accueillir 7 fois l’effectif actuel d’ingénieurs en géomatique.
[caption id="attachment_85509" align="aligncenter" width="715"] L'Université Laval estime que le marché du travail pourrait accueillir 7 fois l’effectif actuel d’ingénieurs en géomatique.[/caption]
La formation
Pour travailler avec le titre officiel d’ingénieur géomatique, il faut compléter son baccalauréat de quatre ans dans le domaine, en plus d’être membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ).
Au Québec, l’Université Laval est seule université à offrir le baccalauréat en génie géomatique. Plusieurs ouvertures à la maîtrise sont toutefois possibles dans d’autres établissements.
Les secteurs d’emploi
Le génie géomatique est souvent complémentaire à de nombreuses autres spécialisations de génie qui exercent sur le terrain, comme le génie civil, le génie forestier, le génie agricole ou le génie des mines.
Conséquemment les secteurs d’emploi sont nombreux et diversifiés : des postes sont disponibles dans l’industrie forestière, l’industrie minière, sur des chantiers de construction, le secteur pétrolier, le milieu énergétique et la fonction publique.
Ainsi, il est possible de travailler au sein de nombreuses entreprises, comme le Ministère des ressources naturelles, Hydro-Québec, les diverses municipalités et MRC, la Société de transports de Montréal (STM), Énergir, ainsi que les firmes de génie-conseil comme Stantec, CIMA+ ou Norda Stelo.
Où peut-on trouver un emploi d’ingénieur géomatique?
C’est facile! Vous n’avez qu’à rechercher parmi les centaines d’offres d’emploi publiées sur Génie-inc chaque semaine!
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